Mon chien mange des insectes : est-ce un problème ?

Nous suivons ici leur classification (Boiteau et Allorge, 1978 ; Allorge, 1983, 1985) et celle retenue dans la Preliminary Checklist of the Plants of the Guiana Shield (Hollowell et al., 2001). Nous nous sommes particulièrement intéressés aux arbres et aux arbustes de la sous-famille des Tabernaemontanoïdées, fréquents dans les sous-bois de Guyane et riches en alcaloïdes indoliques aux propriétés antinéoplasiques. L’huile essentielle à odeur forte de cette plante, renferme surtout du 2-dodecen 1-al (Koolhaas, 1932) ; elle renferme aussi de l’acide caprique, aux propriétés fongicides.

  • Certaines chenilles (larves d’insectes de l’ordre des Lépidoptères) sont capables d’injecter du venin par leurs poils urticants à un chien qui s’approche trop près d’elles.
  • L’introduction à la famille des Arécacées pour les usages alimentaires et la composition chimique.
  • Herbe à odeur de coriandre assez commune, protégée, souvent cultivée31.

Comme toutes les lianes appartenant à la sous-famille des Echitoïdées que nous avons analysées, celle-ci ne contient pas d’alcaloïde mais est riche par contre en flavonoïdes. Le latex frais sert enfin à soigner les blessures occasionnées par les boutoirs des pécaris64. Comme toutes les lianes appartenant à la sous-famille des Echitoïdées que nous avons analysées, celle-ci ne contient pas d’alcaloïde mais par contre est riche en flavonoïdes58. Les Palikur préparent avec l’écorce un bain qui éloigne les êtres humains d’une personne recherchant la solitude (cas de l’apprenti chamane par exemple)56.

Famille Asteraceae

Arbuste lianescent très commun dans les haies et le pourtour des villages, reconnaissable à ses feuilles rêches et odoriférantes et à ses fleurs jaunes ressemblant à de petites marguerites. Les Wayãpi se contentent de préparer avec les feuilles une décoction fébrifuge utilisée en bain. Cette plante est utilisée par les Wayãpi comme Hyptis lanceolala (Lamiacées) et Lantana camara (Verbénacées) en décoction fébrifuge. D’après Watt et al. (1980), on trouve de l’acide cyanhydrique dans la plante entière.

  • 103 Selon Plotkin et Balick (1984), la sève exsudant des racines entaillées est indiquée comme irritante et utilisée comme adjuvant du curare chez les Yekwana de l’Auaris (Brésil).
  • Chez les Wayãpi, la décoction de l’écorce est bue contre les infections de la verge, le traitement est complété par un emplâtre d’écorce râpée appliqué sur le gland.
  • On utilise soit le liquide laissé à tiédir et appliqué loco dolenti, soit un emplâtre des feuilles et de l’écorce ayant servi à préparer la décoction46.
  • Les huiles de pulpe présentent en revanche une teneur en insaponifiable plus élevée que celle des huiles d’amande (ibid, 2001).
  • Sur herbier, un informateur désigna de ce nom Curculigo scorzonerifolia (Lam.) Baker (Liliacées).

Chez les Palikur, les feuilles amères sont utilisées pour favoriser l’accouchement. Elles sont préparées en décoction, mises à tiédir dans une spathe de palmier maripa (Attalea maripa (Aubl.) Mart., Arécacées). En effet, après l’accouchement, la jeune mère a coutume de prendre un bain froid.

Annona haematantha Miq.

Cette espèce renferme des flavonoïdes méthylés et des dérivés de la friedeline, du sitostérol, du stigmastérol, du dotriacontène et des flavones. Les feuilles seraient cicatrisantes et antibactériennes (Bezanger-Beauquesne, 1981). Les populations de Guyane confondent en général les diverses Aristolochia, à l’exception d’Aristolochia trilobata, ce qui retentit sur les usages médicinaux propres à chaque ethnie, les espèces étant utilisées indifféremment. Tout au plus l’usage de telle ou telle espèce est-il répandu dans une région donnée en raison de son abondance.

Condylocarpon guyanense Desf.

Chez les Créoles et les Palikur, la décoction de l’écorce est un antidiarrhéique majeur11. Selon Hay (1998), la partie externe de l’écorce fraîche est grattée puis mise à bouillir dans l’eau. La solution filtrée est ensuite laissée au repos avant d’être bue. Elle peut être additionnée de quelques gouttes de vinaigre ou de jus de citron.

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Pour un litre d’eau, la quantité d’écorce varie selon l’âge du patient ; pour un bébé, on gratte un morceau d’écorce d’environ 5 cm sur 2, tandis que pour l’adulte, on prend le double. La préparation est bue trois fois par jour, à raison de trois cuillères à café https://genericviagraceaonline.com/ pour un enfant et un verre pour un adulte. Certaines femmes palikur considèrent que l’action des écorces de cajou est plus forte que celles du goyavier (cf. Psidium guajava, Myrtacées). Elles n’utiliseront le cajou que si le traitement au goyavier est inefficace.

Les propriétés des tanins pourraient expliquer l’emploi de cette plante dans le traitement de la diarrhée. Pour les Wayãpi, la décoction d’une feuille ou d’une partie de feuille coupée en morceaux est fébrifuge. Cette plante est si rare sur leur territoire que les Wayãpi prennent parfois l’initiative de la domestiquer dans leurs villages. Les Créoles utilisent les parties inférieures des feuilles pour soigner les plaies.

Elle pourrait être à l’origine des résultats parfois contradictoires obtenus dans les études chimiques et pharmacologiques jusqu’ici publiées. Les résultats publiés jusqu’ici sur l’activité antipaludique des Geissospermum sont également contradictoires. Plus récemment encore, une équipe italienne a présenté des résultats non encore publiés d’études cliniques sur la non-toxicité d’un extrait alcaloïdique de G.

TP N 3 La composition chimique du vivant

Cette espèce sauvage en Guyane est cultivée dans de nombreux pays tropicaux et se trouve être de ce fait l’une des annones les plus étudiées en chimie et pharmacologie. Des acides diterpèniques du type kaurane ont été isolés des fruits de A. Glabra, dont certains sont des inhibiteurs de la transcriptase inverse du virus hiv (Chang et al, 1998).

Mon chien mange des insectes : est-ce un problème ?

Les initiés palikur préparent une macération de l’écorce regorgeant de latex, en boivent une partie et se lavent avec le reste. Le latex peut également être recueilli, mis à sécher puis broyé et fumé. Pour les deux ethnies, Palikur et Wayãpi, l’utilisation permet aux chamanes d’entrer en contact, de domestiquer et enfin d’utiliser à leur gré les esprits tutélaires de B.